Notre-Dame-des-Landes : la Terre est une zone à défendre

Du 24 au 30 août 2020, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a accueilli plusieurs milliers de personnes à l’occasion de deux événements : la semaine des Rencontres Intergalactiques, qui mettait à l’honneur les nombreux soulèvements et luttes tout autour du globe, puis le festival Zadenvies, au programme plus éclectique et festif. La Mule s’est rendue sur la ZAD pour couvrir cette intense semaine de conférences, débats, rencontres et animations. Une série d’articles s’y consacre ces jours à venir.

Parier sur un mois d’août forcément chaud et ensoleillé est sans doute une erreur de sudiste lorsqu’on se rend sur la ZAD. Pluie fine, quinze degrés… Débarquée en short sandales, la Mule se loue bien vite d’avoir emporté un pull chaud, un k-way, le sweat à capuche et des pompes de rando pour affronter le capricieux et frissonnant climat de cette zone humide qui devait accueillir l’Aéroport du Grand-Ouest. Les innombrables champs verdoyants bordés de haies, les majestueux arbres qui trônent parfois au beau milieu des prés, la rosée permanente dans les herbes, témoignent du manège incessant de la pluie, des nuages, des éclaircies. Et laissent songeur quant à l’avenir – heureusement avorté – du bocage, où les pistes bétonnées, les terminaux et les parkings devaient s’étendre sur une emprise initiale de 1200 hectares.

Un petit tour à pieds avant de rejoindre les abords de l’Ambazada, sorte de halle communautaire construite de façon traditionnelle (terre paille, structure et charpente complexes) sous l’égide de basques passés autrefois par là. C’est ici, et dans le chapiteau monté dans le pré attenant, que se dérouleront les conférences de la semaine intergalactique. A l’orée d’un bois, un groupe écoute attentivement l’un des occupants de la ZAD donner quelques repères sur l’histoire des lieux. Puis s’enfonce sous les feuillages gris et verts.

Habiter, ou coexister avec un territoire

Le projet d’aéroport, qui court depuis les années 60, et relancé dans les années 2000, est décrété d’utilité publique en 2008. Mais la fronde s’organise immédiatement contre un projet écocide, reflet d’une société capitaliste et consumériste qui court après le mythe de la croissance infinie tout en rongeant les espaces naturels ou agricoles. Une manifestation à Nantes rassemble début mars plusieurs milliers de personnes, et un appel à l’occupation est bientôt lancé. La Zone d’Aménagement Différée devient alors Zone à Défendre, après que de premier·es occupant·es viennent investir les lieux, puis de plus nombreux·ses après la tenue d’un Camp climat en 2009. L’enquête publique l’année suivante consacrera le projet et en attribuera la réalisation comme l’exploitation au géant Vinci, en dépit de nouvelles manifestations et de recours.

En 2012, l’opération César menée entre octobre et novembre est un fiasco pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et notamment pour son ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Alors que des constructions légères et cabanes sont détruites, les affrontements parfois violents se multiplient entre zadistes et forces de l’ordre, faisant des blessés des deux côtés. Après qu’une partie des occupant·es ait été expulsée, des milliers de personnes viennent réoccuper les lieux avec l’aide de collectifs paysans et reconstruire un village au coeur de la forêt de Rohanne. Celle-ci devient un labyrinthe inextricable pour les forces de l’ordre. Très rapidement, l’opération s’embourbe et est annulée.

C’est lors de cette période que la question de l’exploitation de la forêt de Rohanne s’est posée. Celle-ci marque le centre approximatif de la ZAD, entre les communes de Temple-de-Bretagne, Vigneux-de-Bretagne, La Paquelais et Notre-Dame-des-Landes. Plantée dans les années 40 par un propriétaire privé, c’en est également le plus vaste espace boisé, avec une surface de 31,5 hectares. Elle a depuis, dans l’optique du projet d’aéroport, été rachetée par le Département puis l’État.

Devant la nécessité de reconstruire sans cesse des habitats et de viser à une forme d’autosuffisance, les projets agricoles se multiplient. La coupe de bois, tout comme l’élevage animalier, entraînent de gros débats au sein de la communauté, entre défenseurs radicaux de la nature et pragmatiques. Entre qui veut peser le moins possible sur le vivant, et qui souhaite l’investir par des projets pérennes – une divergence qui perdurera de multiples manières dans le temps. Pour ces derniers, habiter un territoire, c’est vivre de ses ressources tout en les préservant. Vient donc le temps de se former à la gestion forestière, à la coupe et à la sélection des espèces végétales.

Les pins Douglas, majoritaires et invasifs dans la forêt de Rohanne, sont régulés pour favoriser d’autres espèces et la biodiversité

A partir de 2014, la communauté s’organise autour de 1600 hectares et d’une soixantaines de sites, fermes rénovées, maisons squattées au fil des expropriations ou auto-construites en bois, terre-paille ou matériaux de récupération, réunissant entre 200 et 400 personnes qui pratiquent différentes activités liées au territoire. Boulangerie, projets agricoles alternatifs, élevage de vaches laitières, artisanat, apiculture, maraîchage, fromagerie, projets culturels, radio alternative etc. Une vie culturelle et sociale s’organise également par des échanges avec les milieux paysans et militants, du local à l’international. Des migrant·es sont accueilli·es et aidé·es dans leurs démarches comme dans l’apprentissage de la langue, tout comme des personnes en difficultés psychologiques, sociales, ou toxicologiques. C’est donc tout un projet autogéré, expérimental et alternatif, une expérience libertaire horizontale et coopérative aux multiples facettes qui se met progressivement en place, au fil des différentes coopérations entre occupant·es.

Pratiques alternatives et coopération

De l’autre côté de la forêt de Rohanne, contre une petite maison en briques, un curieux phare, monté sur un demi pylône électrique, de son sommet pique les nuages. La Rolandière, après avoir vécu une première phase d’occupation, a été reprise par un collectif de bretons, décidé à en faire un espace d’accueil et de partage pour les visiteurs. Une partie du lieu est donc publique, accueille un espace d’informations, une carte de la ZAD, une bibliothèque léguée par des amis aveyronnais, le “T’as lu”, qui recense des ouvrages consacrés à divers savoirs et thématiques. Le phare quant lui a été fabriqué suite à un don et avec l’aide d’un ouvrier nazairien de passage.

Si la Mule était montée au sommet du phare, il eut sans doute fallu une grue pour l’en descendre.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes s’étend sur 1600 hectares

En traçant à travers champ, puis la forêt, on rejoint en dix minutes la Hulotte, une cabane auto-construite, dont les occupant·es pratiquent depuis 2013 le maraîchage et depuis plus récemment l’élevage de chevaux. Des terres est tirée une production conséquente qui leur permet à la fois de se nourrir, mais aussi d’approvisionner des événements et des luttes : sarrasin (transformé en farine au moulin de Saint-Jean, puis en pain, crêpes et galettes), courgettes, oignons, poireaux, etc…

De nombreuses cabanes en matériaux de récupération parsèment la ZAD. Ici, la Hulotte.

L’agriculture et le maraîchage pratiqués sur la ZAD expérimentent des méthodes alternatives et respectueuses de l’environnement

Une coopérative a été créée par des occupant·es et collectifs de la ZAD, afin de mettre en place une économie commune où les pratiques des un·es viennent se mêler à celles des autres : les agriculteurs ou maraîchers fournissent la matière alimentaire à des collectifs qui s’occupent de les transformer et de les revendre ou les distribuer, comme des cantines, une boulangerie, une fromagerie, etc. La scierie et la forge viennent au secours des besoins infrastructurels des un·es et des autres. On essaie de conjuguer les activités rentables aux non-rentables afin que celles-ci puissent perdurer.

Le collectif des Sans-noms participe à la coopérative. Après avoir vu son premier lieu auto-construit détruit lors des expulsions de 2018, il a réinvesti une ferme expropriée au même moment, un peu plus au Nord. Les activités des Sans-noms varient de l’agriculture à l’élevage, et de la production de galettes et autres produits transformés. Comme sur beaucoup d’autres sites de la ZAD, la vie s’y articule autour d’un espace collectif, la maison de la ferme, et d’espaces intimes, ici des habitats légers comme des caravanes ou mobile-homes.

A proximité, l’Auberge des Q de Plomb, lieu mythique où les fanas de viande, de bons vins et de bières artisanales trouveront leur bonheur. Sa réalisation est un exemple des coopérations et de l’entraide qui ont permis le développement fourmillant de la ZAD.

A la ferme des Sans noms, l’expérimentation de la vie en habitat léger s’intègre au mode de vie rural

La maison constitue un espace de vie collective

L’auberge des Q de plomb, une ancienne écurie rénovée par les zadistes

A quelques centaines de mètres, la ferme de Bellevue est un ancien corps abandonné par son propriétaire. Il a été réoccupé par des agriculteurs et des squatteurs, et investi d’une activité de production laitière et de fromages notamment. L’échange des pratiques entre les différent·es occupant·es a permis le développement du lieu. “Les squatteurs sont devenus des paysans, et les paysans sont devenus des squatteurs.” Récemment, un chantier participatif s’y est tenu pendant le confinement, pour construire un dortoir destiné à accueillir les participant·es à de futurs chantiers. C’est aussi à Bellevue que se trouve le forgeron de la ZAD, dont les activités concourent à de nombreuses autres.

La forge artisanale permet de réparer ou de fournir des objets et pièces métalliques sur mesure


Jouxtant Bellevue, la scierie, qui fournit en planches et en bois les chantiers de la ZAD, où le “Hangar de l’Avenir” ou dit des Charpentiers, fruit d’un chantier artisanal mené avec une soixantaine de spécialistes de la charpente traditionnelle, trône sous son fier campanile. Sa construction en ces lieux remonte à quatre ans, et résulte de l’urgence à construire des hangars sur des terrains privés, suite à l’annonce d’une nouvelle expulsion de la ZAD après la consultation publique de 2016.

Tout le bâtiment a été réalisé à l’aide de bois débité et façonné à la main (hache, scie, fil à plomb, etc) selon la technique traditionnelle des tenons et mortaises, et d’un mortier en terre-paille. Il est aussi une illustration des vives tensions qui ont suivi l’abandon du projet d’aéroport : à la fin de l’hiver dernier, un incendie volontaire de l’arrière du bâtiment a été déploré.

Le banc de scie du Hangar des Charpentiers permet la découpe de pièces conséquentes

“Assumer la victoire”

En 2018, au début du quinquennat Macron, l’abandon du projet est en effet annoncé par le gouvernement. C’est une victoire immense pour les zadistes après plus de dix ans de lutte, de résistance et de menaces d’expulsion. Un processus de régularisation est proposé dans le cas où les anciens propriétaires ne souhaiteraient pas racheter leurs anciennes terres. C’est le début d’une nouvelle phase de réflexions collectives, de remises en question, et de divisions, entre partisan·es de la régularisation des lieux auprès de l’État et soutiens de la poursuite d’une occupation illégale.

Rapidement, l’État par une première vague d’expulsions et de destructions de cabanes à l’Est (zone qui concentrait le plus d’anti-régularisation), vient mettre la pression sur les débats, qui ne parviennent pas à concilier les deux camps. Des reconstructions ont lieu, systématiquement détruites par les gendarmes mobiles. De nombreux départs ont alors lieu, certain·es considérant que l’esprit de la ZAD s’était perdu dans la négociation avec l’État.

Kaz Koat, une des cabanes ayant survécu aux expulsions

Naturellement, celles et ceux qui occupaient des habitats en dur autour desquels de nombreuses activités s’articulaient, optent plus majoritairement pour une stratégie légaliste afin de préserver leur mode de vie, et se confrontent alors aux affres de l’administration. Alors qu’un fonds de dotation inaliénable a été créé afin de procéder à des achats de terres, l’État refuse de lui en vendre et privilégie la rétrocession de celles-ci à leurs anciens propriétaires. Toutefois, de nombreux lieux et projets ont pu être au moins temporairement pérennisés et leur dimension alternative conservée.

Aujourd’hui, l’approche pragmatique est assumée par certains collectifs, ceux qui se sont régularisés, explique l’un des occupants des Sans-noms. Ce qui n’empêche en rien la poursuite des expérimentations sociales, écologiques ou politiques.” Depuis, de nouvelles et nouveaux arrivant·es ont peu à peu intégré certains de ces lieux en voie de régularisation.

Un espace au coeur des luttes

Au delà de ces multiples activités et expérimentations, la ZAD se fait souvent soutien des mouvements sociaux, et notamment Gilets jaunes, que ce soit au travers d’un support logistique lors des manifestations à Nantes, ou en fournissant des denrées alimentaires aux cantines populaires qui soutiennent les luttes, à des collectifs ou à des squats. Par la mise en place de chantiers participatifs ou d’événements culturels, elle est aussi un lieu de transmission de savoir et de partage des pratiques.

A l’image de cette semaine de Rencontres intergalactiques et du festival Zadenvies, qui se déroulaient consécutivement pour la première fois cette année, suite aux bouleversements de la crise du coronavirus, et du confinement. La mise en lumière des luttes tout autour du globe inscrivait la ZAD dans une dimension internationale, avec la réception de militant·es provenant de tous les continents.

Aussi au programme étaient inscrites de nombreuses conférences et projections consacrées aux nombreuses révoltes et soulèvements qui parsèment le monde, et à plus forte raison ces dernières années : révolte palestinienne, lutte contre l’industrialisation touristique en Corée du Sud, mouvement démocratique de Hong-Kong, luttes antiracistes en Allemagne, indigènes ou féministes au Mexique, en Équateur, étudiante au Brésil, insurrection chilienne ou algérienne, mouvement anti-impérialiste africain, état du Rojava, guérillas colombiennes, indépendantisme breton ou basque etc., au milieu de thèmes corrélatifs aux mouvements résistants : écologie sociale, auto-défense collective et violences policières, cantines populaires, collaboration inter-espèces,… (La Mule proposera cette semaine plusieurs comptes-rendus de ces conférences).

L’Ambazada, construite lors d’un chantier participatif mené par des basques, selon leurs méthodes traditionnelles

Conférence sur les violences policières et réflexion sur l’auto-défense populaire, avec les collectifs Vérité et Justice pour Babacar, Justice et Vérité pour Lamine Dieng, et Désarmons-les!

Le festival Zadenvies quant à lui proposait des activités et rencontres axées autour de trois grands enjeux : composer des mondes face au désastre environnemental, bâtir des solidarités avec les exilé·es, et la résistance et l’autonomie autour de la question énergétique, en plus de proposer des espaces pour visibiliser des luttes ou coordonner actions et mobilisations à venir dans les prochains mois, quelle que soit leur échelle. A partir de 21h, les concerts prenaient le relais, avec deux scènes proposant des musiques traditionnelles, alternatives, électroniques, ou urbaines.

Tentes militantes, manège à l’ancienne et sorbets maison

Un concert d’un groupe de rock trad’ qui adapte des chansons de bandits de folklores du monde entier

Les cantines ont soutenu un rythme impressionnant durant toute la semaine, proposant chaque jour différents plats bios et vegans

Les lieux de ces rencontres, situés entre la Wardine et l’Ambazada, au coeur de la ZAD, ont accueilli plusieurs milliers de personnes autour de différentes infrastructures. Des cantines populaires étaient présentes pour nourrir à prix libre les participant·es, un bar proposait de la bière artisanale du coin, du vin et des softs faits maison, l’IBM (Internationale Boulangère Mobile) disposait à prix libre un exceptionnel pain au levain.

Des espaces étaient dédiés aux enfants qui ont pu bénéficier d’activités et d’animations. La gestion des toilettes sèches, de la vaisselle, du nettoyage, était prise en charge par les nombreux bénévoles et occupant·es investi·es dans l’événement. Pour prévenir les risques liés au Covid 19, du gel hydroalcoolique était mis à disposition et les participant·es devaient porter le masque dans les espaces clos. Le camping quant à lui a accueilli des centaines de tentes et de vans aménagés, avec la mise à disposition de douches (froides), d’eau potable et de toilettes sèches. Globalement, la gestion logistique de cette semaine s’est montrée efficace, démontrant la certaine expérience de l’auto-organisation des lieux, même si l’afflux massif du public pour Zadenvies a pu entraîner quelques imprévus et péripéties.


Après le coup d’arrêt représenté par le confinement, ces deux rassemblements ont ainsi permis à de nombreux militant·es d’échanger autour de thématiques diverses mais primordiales alors que les soulèvements populaires se multiplient face à la gangrène du capitalisme mondialisé, et que des mouvements s’organisent toujours plus massivement en avant-garde de thématiques sociales, écologiques, politiques ou féministes. Mais aussi de drainer de nouveaux publics et soutiens sur la ZAD, nombreux·ses étant celles et ceux qui n’y avaient jamais mis les pieds, parfois venu·es de l’étranger.

Cette semaine a été le reflet de ce qui se poursuit de cette expérimentation et de cette lutte hors norme ayant galvanisé des milliers de personnes sur une dizaine d’années, et qui à travers les processus en cours est amené à prendre de nouvelles formes. Alors que les projets de bétonisation se multiplient par la logique du tout-croissance, les multiples thématiques traversées lors de ces rencontres rappellent combien l’expérience de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est fondatrice et que l’exercice théorique et pratique d’un rapport de forces au sein d’un territoire peut s’avérer gagnant.

Bon à savoir

Il est possible de se rendre sur la ZAD, en contactant l’un des lieux qui permet l’accueil des visiteurs, comme la Wardine, qui fonctionne de manière complètement autogérée, ou la Noé verte, tout à l’Est. Un site internet recense les informations liées à la vie de la zone, et notamment les événements ou les chantiers participatifs. Ces derniers sont l’occasion d’une transmission de divers savoirs et d’échanges, de se former à de nouvelles pratiques. Pour celles et ceux qui voyagent à pattes, la station de tramway d’Orvault, au sud de la ZAD, amène à un bon spot d’auto-stop sur la D42.

La ZAD se trouve sur une zone humide bocagère, alternant parcelles agricoles, forêts et futaies, et milieux naturels sensibles. Elle présente un climat particulièrement changeant, venteux et pluvieux, aléatoirement frappé d’éclaircies. L’humidité étant quasi constante, le froid peut y être mordant en toute saison, et particulièrement la nuit ou lorsqu’il se met à pleuvoir. Les méridionaux y sont donc particulièrement inadaptés. Le sol y est boueux, la rosée inévitablement constante. Prévoir donc un k-way, des vêtements chauds, des bottes ou de bonnes chaussures de rando, un duvet chaud, et une tente absolument hermétique, même en été !

 

Retrouvez notre série sur les Rencontres Intergalactiques à Notre-Dames-des-Landes et le festival Zadenvies :
1. Notre-Dame-des-Landes : la Terre est une zone à défendre
2. Les cantines populaires, atout indispensable au sein des luttes
3. Écologie sociale et municipalisme libertaire, face à l’effondrement qui vient
4. Le Rojava, expérience autonome au coeur des enjeux internationaux
5. De St-Victor à Tehuantepec, l’Amassada étend sa lutte “contre EDF et son monde”

 







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